Selon des diplomates, la Chine et les membres africains du Conseil (Afrique du Sud, Niger et Tunisie) se sont opposés à la publication d'un communiqué, demandée par l'Allemagne, l'Estonie et la République dominicaine. S’agissant du volet des enseignements de sa présidence, M. Sautter a souligné que la sensibilisation à la mise en œuvre des sanctions doit également être un élément clef des travaux du Comité, afin d’aider ceux qui sont disposés mais incapables d’appliquer les mesures, ainsi que pour encourager ceux qui le peuvent mais ne le font pas. En France, les hauts revenus sont-ils tous des «riches»? « Nous devons également préserver l’intégrité et l’impartialité du mécanisme de listing. Les résultats des travaux du Comité sont mitigés car celui-ci n’a pas été en mesure d’ajouter des noms à la liste des sanctions, certaines entreprises en particulier se « débinant ». »  Il a déclaré que l’unité du Conseil de sécurité et le ferme soutien qu’il lui a apporté ont été des encouragements constants. Enfin, s’agissant de la Somalie, M. Kridelka a rappelé que le système de levée partielle de l’embargo sur les armes en faveur des autorités somaliennes a été étendu. Et malgré les engagements pris lors de la Conférence de Berlin en janvier dernier et inscrits dans la résolution 2510 (2020), les violations flagrantes de l’embargo sur les armes se poursuivent à ce jour. En revanche, l’Allemagne, qui préside également le Comité 1718 (2006) concernant la République populaire démocratique de Corée (RPDC), a considéré que les réunions du Comité devaient se tenir à huis clos et qu’il n’était pas souhaitable que cette disposition soit modifiée compte tenu de la nature « délicate » des questions soulevées en son sein. Depuis 2020 Le RSI a été intégré au régime général de la sécurité sociale. M. DIAN TRIANSYAH DJANI (Indonésie), s’est exprimé en sa qualité de Président du Comité du Conseil de sécurité créé par les résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech) et le réseau Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, également en tant que Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1988 (2011) qui contrôle l’application des mesures imposées par le Conseil de sécurité aux personnes et entités associées aux Taliban, et en tant que Président du Comité créé par la résolution 1540 (2004) qui vise la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques. Il a rappelé l’impact de la pandémie sur le travail du Comité: à ce jour en 2020, le Comité a envoyé 489 notes internes et 82 lettres, contre 760 et 351 lettres en 2019. Le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) tiendra mardi sa première réunion sur la guerre au Tigré, à la demande de l'Afrique du Sud, du Niger, de la Tunisie et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, rapportent lundi des sources diplomatiques. Malgré le report et les défis dus à la COVID-19, nous avons fait de notre mieux pour mettre le nouveau président ainsi que le Comité dans une bonne position pour poursuivre les travaux en 2021, a-t-il affirmé. La question de la limitation de la mise à disposition de carburant et d’autres produits pétroliers raffinés demeure problématique, car il ne faut pas dépasser la limite imposée de 500 000 barils. « Quant aux termes de l’embargo, ils ont été clarifiés et consolidés en une seule résolution. Il a rappelé que le 3 décembre dernier le Conseil a tenu une réunion sur ce sujet, en notant l’importance de la coopération entre l’Union africaine (UA) et l’ONU dans ce domaine. La République dominicaine, qui présidait depuis deux ans le Comité du Conseil de sécurité mis en place conformément à la résolution 2374 (2017) concernant le Mali, a ainsi regretté qu’en raison de la pandémie de COVID-19, les réunions en personne, remplacées par des réunions par  visioconférence, aient conduit à reporter des  visites  prévues dans la région. Pour ce qui a trait à la transparence, il a jugé que la participation des États intéressés, en particulier ceux de la région, aux réunions informelles du Comité contribuerait au renforcement de la confiance, à une meilleure compréhension et appui au régime de sanctions, et donnerait davantage de clarté et d’élan dans l’accomplissement des obligations, tout en accordant au Comité des informations complémentaires avec le degré le plus élevé d’objectivité et de justice. «Selon certaines informations, des soldats érythréens semblent contrôler certains mouvements de réfugiés dans la région frontalière érythréenne» et «tout cela doit cesser», a insisté Christoph Heusgen. D’un autre côté, les visites du Président du Comité au Mali et dans la région, comme celle effectuée du 16 au 18 octobre 2019, ont été l’occasion idéale de s’entretenir avec les principaux acteurs, de favoriser une meilleure compréhension des sanctions, notamment des procédures d’inclusion et de retrait de la Liste. La Charte des Nations Unies confère au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Les personnes et agences onusiennes, ou autres, qui connaissent bien la situation sur le terrain signalent que l’assistance humanitaire s’accumule aux frontières mais que le Gouvernement fait mine d’ignorer cette situation. Réunion lundi prochain du Conseil de sécurité de l’ONU; Le président Tebboune reçoit un appel de Kaïs Saïed; Le ministère dévoile le calendrier des examens trimestriels “Le président est en phase de guérison, et, le peuple algérien attend son retour” Le Président Tebbouneprésente ses condoléances aux familles des … La relation entre le Groupe d’experts et le Gouvernement fédéral somalien a été un point d’attention tout au long de notre mandat, a-t-il dit, en appelant à son renforcement. L'heure de cette réunion n'a pas encore été fixée. « J’ai essayé d’être franche, transparente et juste », a affirmé l’Indonésie, qui préside trois organes subsidiaires, dont le Comité 1540 (2004) qui statue sur la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques. Au cours des deux dernières années, le Comité a reçu 58 rapports nationaux mis à jour, 66 réponses sur les matrices du Comité, 12 avis sur l’examen complet, ainsi qu’une augmentation de 20% des points de contact. Les échanges entre le Conseil de paix et de sécurité de l’UA et le Conseil de sécurité sont en effet essentiels. Il a également déclaré que l’expression « régime de sanctions » est malheureuse. Enfin, il a indiqué que la Belgique a présidé par intérim un autre organe subsidiaire, la Commission d’indemnisation des Nations Unies (UNCC), qui se penche sur les réparations dues par l’Iraq au Koweït depuis la guerre entre ces deux États. M. GUNTER SAUTTER (Allemagne), Président du Comité des sanctions 1970 sur la Libye, a indiqué qu’en tant que Président du Comité des sanctions contre la Libye, il avait utilisé chaque occasion de faire appel aux membres du Comité et du Conseil de sécurité, ainsi qu’à l’ensemble des États Membres de l’ONU pour faire respecter l’obligation de contribuer à la paix en Libye. Couverture des réunions & communiqués de presse, Dernières déclarations du Secrétaire général, Dernières déclarations de l'Assemblée générale, Dernières déclarations du Conseil de sécurité, Dernières déclarations du Conseil économique et social, Réunions de haut niveau de la 75e session de l'Assemblée générale, Aperçu des travaux du Conseil de sécurité, Aperçu des travaux de la 74e session de l'Assemblée générale. Tigré: l'Onu toujours interdite d'aide humanitaire, réunion du Conseil de sécurité, Éthiopie: l'armée cerne la capitale du Tigré, L'Éthiopie lève le voile sur le massacre, à Mai Kadra, de 600 civils en quelques heures, Calendriers et résultats des matchs en direct, Résultats, classement général Tour De France, Conseils alimentation, nutrition et santé. M. Heugsen a rappelé que son prédécesseur avait soulevé la question de la répartition des tâches entre les différents États membres au sein du Conseil, qui demeure pertinente. L’Afrique du Sud, qui préside le Groupe de travail spécial sur la prévention et le règlement des conflits en Afrique, a de son côté jugé essentiels les échanges entre le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et le Conseil de sécurité de l’ONU. M. JERRY MATTHEWS MATJILA, (Afrique du Sud), parlant en sa qualité de Président du Groupe de travail spécial sur la prévention et le règlement des conflits en Afrique, a fait un résumé des activités du Groupe ces deux dernières années. Le Président du Comité a rappelé que « tout le monde doit appliquer l’embargo sur les armes » et que « tous les combattants et mercenaires étrangers doivent quitter la Libye ». M. JOSÉ SINGER WEISINGER (République dominicaine), Président du Comité u Conseil de sécurité mis en place conformément à la résolution 2374 (2017) concernant le Mali, a mentionné le rôle essentiel du Groupe d’experts qui fournit au Comité des informations en vue d’une éventuelle désignation d’individus, conformément aux critères établis, de la mise en œuvre des mesures fixées et de la mise à jour de la liste des personnes assujetties à ces mesures. ». Enfin, a-t-il dit, lors des visites de pays, il s’est avéré que beaucoup n’avaient manifestement pas conscience des raisons mêmes de l’imposition des sanctions. Apnée du sommeil : Comment mieux dormir ? «Nos discussions avec le gouvernement sur la concrétisation des accords (conclus avec l'Onu) se poursuivent. Le dernier lancement de missiles balistique a eu lieu au printemps et ce programme se poursuit. Vous ne pourrez pas avoir accès aux fonctionnalités de modification ou de suppression des informations et documents de votre compte. La prolongation des mesures de confinement est sur la table du Conseil national de sécurité. « C’est inacceptable et nous partageons la responsabilité d’y remédier de toute urgence. Selon l'Onu, le conflit du Tigré a provoqué le déplacement dans cette région d'au moins 63.000 personnes et la fuite au Soudan voisin de plus de 50.000 autres. Ce Groupe est chargé d’offrir des solutions innovantes pour la prévention et le règlement des conflits en Afrique, a rappelé en conclusion son Président. En ce qui concerne les comités 1267 et 1988, il a fait part de sa principale priorité qui a été de renforcer la transparence des travaux des comités. Aides et services en ligne sur le site du Conseil Départemental Le Conseil de l'UE est l'institution qui représente les gouvernements des États membres. »  M. Kridelka a tenu à le mentionner, parce qu’il est probable que le prochain Président supervisera le versement final desdites réparations et, par conséquent, la mise à terme de la Commission, ce qui impliquera sans doute une résolution ad hoc du Conseil. »  De plus, le régime de sanctions évolue aussi pour s’adapter aux menaces actuelles, a-t-il expliqué. Pour le Comité 1540, M. Djani a expliqué avoir fixé trois priorités: faire en sorte que les États présentent davantage de rapports, accentuer la sensibilisation et mener un processus d’examen complet. S’agissant des dispositions à prendre dans le cadre des modalités de fonctionnement du système du régime de sanctions du Conseil de sécurité, il a signalé qu’en ce qui concerne les rémunérations, les déplacements et autres activités, les membres du Comité sont traités comme des « fonctionnaires de seconde classe  ». Carte familles nombreuses : jusqu’à 75 % de réduction sur les billets de train. Conseil de sécurité: à l’heure des bilans d’une année marquée par la COVID-19, les présidents sortants des organes subsidiaires plaident pour une transparence accrue Lorsqu’il s’agit de la prolifération des armes de destruction massive et de missiles balistiques, la RPDC demeure la plus grande menace, a noté M. Heugsen. Quel est le meilleur home cinéma sans fil ? Le Président du Comité a insisté pour que les comités des sanctions veillent à ce que les exemptions humanitaires soient accordées rapidement et de manière fiable le cas échéant, et le Comité a pris les mesures appropriées à cet égard, par exemple en établissant une exemption humanitaire dans le cas de trois personnes inscrites sur la liste. Le représentant de la Belgique a espéré que les membres du Conseil pourront s’engager à continuer à rendre les sanctions onusiennes plus efficaces en examinant les moyens permettant d’avoir des procédures plus équitables et transparentes. « Je ne peux donc qu’encourager tous les États Membres et les organisations régionales et internationales, à prendre les actions appropriées pour soutenir et renforcer sa mise en œuvre. Après avoir souligné que les réunions du Comité se tiennent à huis clos, le Président du Comité 1718 n’a pas souhaité que cette disposition soit modifiée compte tenu de la nature délicate de cette question. L’Indonésie a insisté pour que les Comités fassent preuve de synergies pour répondre aux  besoins accrus en matière de transparence, d’équité et d’efficacité dans leur collaboration  avec leurs experts. Dans un communiqué publié après la réunion, l'ambassadeur allemand à l'Onu, Christoph Heusgen, s'est insurgé contre l'absence d'autorisation d'accès au Tigré. « En tant que Facilitateur, ma volonté fût de soutenir et d’améliorer la mise en œuvre de la résolution au nom du Conseil de sécurité, en suivant ces trois lignes directrices: la facilitation du dialogue entre les parties; la transparence de nos travaux et l’encouragement du commerce dans le cadre de la filière d’approvisionnement », a-t-il déclaré. Lors d’une conférence de presse, il avait alors justifié l’absence de réunion du Conseil de sécurité, chargé de la paix et de la sécurité dans le monde, par l’absence d’accord des autorités éthiopiennes pour une médiation, laissant entendre qu’il revenait à l’Union africaine de prendre l’initiative. Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu mardi sa première réunion consacrée à la guerre au Tigré en Ethiopie qui a fait fuir plus de 40.000 personnes vers le Soudan voisin, sans produire de déclaration commune, selon des diplomates. Il a aussi fait part d’une baisse de participation du Comité à des événements externes -59 en 2019 et 19 en 202-, principalement parce que la majorité des événements prévus ont été annulés par les organisateurs. Il a rappelé qu’il y a deux ans, son prédécesseur, l’Ambassadeur Umarov du Kazakhstan, avait mentionné de nombreuses critiques: les comités avaient reçu des États Membres des informations sur le manque de transparence, d’équité et responsabilité dans leurs travaux. Quelle est la meilleure montre connectée ? «Les jours perdus par l'absence d'un accord ou l'absence d'un feu vert pour nous, reviennent à un jour de souffrance en plus pour les personnes qui ont besoin d'aide», a-t-il ajouté. Il a ensuite souligné la charge de travail importante que représente la présidence d’un organe subsidiaire, en particulier pour les missions ayant des équipes plus réduites. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra mardi sa première réunion sur la guerre au Tigré, à la demande de l’Afrique du Sud, du Niger, de la Tunisie et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, a-t-on appris lundi de sources diplomatiques. Il a aussi insisté sur la transparence en cas de violation des sanctions, déplorant que contrairement à d’autres régimes, les règles de procédure du Comité des sanctions contre la Libye ne prévoient pas d’en rendre publics tous les rapports. À l’intention des organes d’information • Document non officiel. M. Sautter a également plaidé pour davantage de cohérence, demandant que le suivi de la mise en œuvre des sanctions imposées par le Conseil de sécurité se fasse de manière efficace, cohérente et professionnelle. Il a assuré avoir strictement respecté les règles et procédures des comités. Il a rappelé à tous les États leurs obligations leur incombant dans ce contexte. Palmarès des villes où investir dans l'immobilier, Studios et 2-pièces : les loyers ville par ville, Barême des droits de succession et donation. M. CHRISTOPH HEUSGEN (Allemagne), Président du Comité des sanctions du Conseil de sécurité mis en place par la résolution 1718 (2006) concernant la République populaire démocratique de Corée (RPDC), a averti que la couverture médiatique de la menace que constitue le programme de missiles balistiques de Pyongyang ne reflète pas l’ampleur de la menace. Le Conseil de l'Union européenne. Elle a par exemple souligné avoir, au cours de son mandat, facilité la transparence au sein du Groupe d’experts rattaché à ce Comité et dans la sélection de ses coordonnateurs. Plaidant pour le renforcement de la transparence, elle a ainsi jugé que la participation des  États  intéressés, en particulier ceux de la région, aux réunions informelles du Comité, contribuerait au renforcement de la confiance, à une meilleure compréhension et à un appui au régime de sanctions, tout en donnant  davantage de clarté et d’élan à la mise des obligations qui lui sont inhérentes.