Pour ceux qui se plongent dans ce que le conte de fées a à communiquer, il devient un lac paisible qui semble d'abord refléter notre image ; mais derrière cette image, nous découvrons bientôt le tumulte intérieur de notre esprit, sa profondeur et la manière de nous mettre en paix avec lui et le monde extérieur, ce qui nous récompense de nos efforts. Dans le conte berbère de Kabylie Loundja, fille de Tseriel[31], deux jeunes hommes tuent une perdrix dans la montagne, et évoquent Loundja, la seule jeune fille des environs « au teint blanc comme neige et vermeil comme sang ». » se dit la reine, « si j'avais une petite fille, à la peau blanche comme la neige, aux lèvres rouges comme le sang et aux cheveux noirs comme le bois d’ébène ! Le héros, Peredur, y observe un corbeau qui se pose sur le corps d'un canard tué par un faucon et gisant dans la neige : « Peredur s'arrêta pour considérer la noirceur du corbeau, la blancheur de la neige et la rougeur du sang : il pensa à la chevelure de la femme qu'il aimait le plus au monde, qui était aussi noire que le jais ; il comparait sa peau à la blancheur de la neige, et la rougeur du sang sur la neige blanche aux deux pommettes rouges sur les joues de la femme qu'il aimait. Ses fruits contiennent de l'atropine qui provoque une paralysie et une forme de rigidité cadavérique. Blanche-Neige et le chasseur (traduction islandaise du conte, 1852). C'est pourquoi on les appelle des miroirs « parlants ». Furieuse, la Reine décide alors de tuer la jeune fille. Ce village se nomme lui-même « le village de Blanche-Neige » (Schneewittchendorf). Il semble qu'elle fût le modèle qui inspira le conte de fées "Blanche-Neige" qui, cependant, a une fin heureuse. Dans le dessin animé Disney, la reine jalouse demande au chasseur de ramener le coeur de Blanche-Neige pour s'assurer qu'elle est bien morte. La dernière tentation, celle de la pomme, représente pour Bruno Bettelheim le moment où l'adolescent accepte d'entrer dans une sexualité adulte[5], c’est-à-dire le moment où il devient pubère. Laquelle des nombreuses versions de Blanche-Neige préférez-vous le plus ? La jalousie et … L’idée des gouttes de sang de la mère naturelle cadre avec le conte nord-allemand « Vom Machandelbaum » du peintre Philipp Otto Runge. Giambattista Basile (trad. Marguerite traversa le massif des Sept monts. En utilisant ce site, vous acceptez notre utilisation des cookies qui nous permettent d'améliorer votre expérience de navigation. Je vais vous raconter la véritable histoire de Blanche neige dont Charles Perrault s'est inspiré pour écrire son conte. Suit une période de latence (le coma) qui lui permet d'attendre en toute sécurité que sa maturité psychique jointe à sa nouvelle maturité physique lui donnent enfin accès à une sexualité adulte. Blanche-Neige. Plusieurs mythes européens peuvent correspondre à ce personnage. Elle se piqua au doigt et trois gouttes de sang tombèrent sur la neige. Werner Loibl, Die Schlacht bei Dettingen nach mainzischen Zeitzeugen, Sonderdruck aus: Die Schlacht bei Dettingen 1743, Beiträge zum 250. La vraie histoire de Blanche-Neige n'est…, Disney a diffusé et rendu célèbres auprès de générations entières les contes de fées écrits par des auteurs célèbres, comme ceux des frères Grimm: les dessinateurs de Disney ont donné aux…, 19 images qui expliquent parfaitement pourquoi le futur est déjà arrivé au Japon, Un cueilleur de champignons découvre par hasard une épée vieille de 3 300 ans : elle était enfoncée dans la roche, Découverte d'un rare casque de guerrier vieux de 2500 ans : il se trouvait dans une grotte remplie de précieux trésors, Curieux mais vrais : 19 objets drôles et insolites, parfaits pour ceux qui veulent faire un cadeau hors du commun, Ces nouvelles éoliennes pourraient alimenter une maison pendant deux jours en une seule rotation, Un homme rate son entretien d'embauche sans même l'avoir commencé : "trahi" par la réceptionniste, Cet homme prétend être la réincarnation de Jésus : il a des milliers de disciples et croit en une apocalypse imminente, Voici les détails macabres et violents des contes de fées que Disney a préféré ne pas raconter. Ecrit par les frangins Grimm (Jakob et Wilhelm) et publié dans le recueil Contes d’enfants et du foyer en 1812, la vraie histoire de Blanche Neige (Schneewittchen) peut faire pleurer d’effroi n’importe quel gamin. En revanche, elle triomphe bel et bien de la vilaine belle-mère, qui est alors punie d’une manière plutôt inventive. Blanche-Neige est une princesse d'une très grande beauté, ce qui rend jalouse sa belle-mère, la Reine. Mais l'homme ne peut s'y résoudre et abandonne Blanche-Neige dans les bois, songeant qu'elle sera bientôt dévorée par les bêtes sauvages. La véritable Blanche Neige, peut être l'ignoriez vous, a vraiment existé. La nouvelle reine, cependant, se révèle être méchante, vaniteuse et coléreuse, surtout quand le miroir parlant lui révèle que la plus belle du royaume n'a plus son nom, mais celui de Blanche-Neige. Dans la version de Chrétien de Troyes[26], il s'agit d'une oie blessée par un faucon : Perceval s'absorbe dans la contemplation des gouttes de sang sur la neige, couleurs qui lui rappellent son amie Blanchefleur (la couleur noire est toutefois absente ici). Blanche-Neige, la mal-aimée Le conte, sûrement inspiré par un mythe germanique, a été publié par les frères Jacob et Wilhelm Grimm en 1812. C'est la demeure des sept nains qui, apitoyés par son histoire, acceptent de la cacher et de la loger en échange de tâches ménagères. Après avoir mangé la pomme, dans le livre comme dans le film, Blanche Neige tombe dans un état de mort apparente au cours duquel elle est placée dans un cercueil de cristal dans les bois. L’importante influence de la conteuse Marie Hassenpflug sur les frères Grimm permet de supposer une origine en Hesse. Sur une gravure, elle porte les attributs de Blanche-Neige : « Blanche comme la neige, rouge comme le sang et des cheveux noir comme le bois d’ébène »[9]. Mais en route un porteur trébuche sur une grosse racine, délogeant le morceau de pomme coincé dans la gorge de Blanche-Neige, qui se réveille. Le lieu où ont vécu les sept nains doit être Bergfreiheit (de). La proximité des deux œuvres a été sommairement documentée par Albert Henry dans son analyse[22] du roman d'Adenet le Roi. Elle est alors condamnée à danser avec des souliers de fer chauffés au rouge, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Que Marguerite soit blonde n’a pas beaucoup d’importance car dans une version antérieure du conte des frères Grimm de 1808, les cheveux de Blanche-Neige sont jaunes. L’histoire, vous la connaissez … Un roi veuf qui décède rapidement, une jeune héritière innocente et une méchante belle-mère obsédée par sa jeunesse et … Au beau milieu de la forêt et en compagnie de sept autres jeunes, le camp devient le théâtre d'une série de meurtres auxquels la belle-mère de Blanche ne semble pas étrangère. Elle fut condamnée à chausser des escarpins de fer rougis et à danser jusqu’à ce qu’elle tombe raide morte. Elle tente alors par trois fois de faire mourir la princesse. La forêt « sauvage » où est abandonnée Blanche-Neige pourrait être le Spessart que Wilhelm Hauff (1802–1827) plus tard dans son auberge à Spessart qualifiait de forêt terrible. Guillaume Brument renouait avec la magnificence de la galerie des Glaces du château de Versailles. », — Anonyme gallois, L'Histoire de Peredur fils d'Evrawc[25]. Jusqu'au jour où il doit reconnaître que Blanche-Neige, bien qu'encore enfant, est devenue plus belle que sa marâtre. M. B. Kittel : « Geschichte der freiherrlichen Familie von und zu Erthal », dans : archives Historischer Verein von Unterfranken und Aschaffenburg, Bd.17 (1865), H2/3, pages 217-219 ; sur l'importance du mot « Volksseele » voir Theodor Ruf, Die Schöne im Glassarg, Würzburg, 1995. Les frères Grimm ont indiqué qu'ils s'étaient inspirés, pour Blanche-Neige, du conte Richilde de Musäus (1782)[23]. On pense à cette source d'inspiration grâce aux nombreuses mines appartenant au comte d'Espagne, père de Philippe, et à la figure populaire d'un sorcier qui punissait en offrant des fruits empoisonnés qui causaient des maux de ventre. Vous aimez ? La vitrerie devint réputée dans toute l'Europe grâce à la nouvelle technologie employée par son directeur légendaire, Guillaume Brument (1698 – 1759), et son équipe de Français venus de Tourlaville en Normandie. Mais vous êtes-vous déjà demandé quelle est la leçon de morale que cette histoire nous enseigne? Ce n'est qu'après deux échecs consécutifs que la femme décide d'essayer avec le fruit empoisonné. La nature est parfois bien faite. Dans une version antérieure du conte (version encore connue en Autriche), il n’est plus question d’un cercueil en verre (Glassarg) mais d’une montagne en verre (Glasberg)[11]. De par ses qualités diplomatiques, il se trouvait souvent en déplacement en tant que légat et « ministre des affaires étrangères » de l'archevêché. On produit également dans les environs du verre : le Lauensteiner Glas. Holger Kempkens, directeur du musée diocésain de Bamberg, a déclaré que : "l'histoire de la vie de Sophia était bien connue au début du XIXe siècle". Au XIXe siècle, grâce à la xylographie, et plus tard à la chromolithographie, les illustrations bon marché des contes se multiplient dans l'imagerie d'Épinal[38], les images à collectionner et les livres pour enfants. Blanche-Neige se retrouve chassée du château, errant dans la forêt, lieu de terreur et de confusion comme le début de la puberté. Le fait de croquer la pomme marque le passage entre la vie insouciante de l’enfance et celle d’adulte. Recueillie par les sept nains, personnages à la fois masculins mais peu menaçants sexuellement, elle peut se développer dans un milieu sûr, mais non sans être exposée à la tentation narcissique (les colifichets offerts par la méchante reine). Vous pensez bien évidemment, que les passages n Quand la fiction devient réalité: curieux de voir la "vraie" Alice qui a inspiré Disney? Écrit au XIIIe siècle, ce roman pourrait avoir été influencé par d'autres récits, ou en influencer d'autres, le caractère légendaire de l'œuvre étant historiquement attesté ne serait-ce que par l'incohérence de la filiation de Berthe qui est ici attribuée au roi et à la reine de Hongrie nommés ici Floire et Blancheflor, couple célèbre et titre d'une œuvre du XIIe siècle attribuée à Robert d'Orléans, elle-même reprise dans plusieurs œuvres et qui s'inspire probablement du recueil Les Mille et Une Nuits. Un homme rate son entretien d'embauche sans même l'avoir commencé : "trahi" par la…, Le couple de manchots "gay" qui a adopté deux œufs abandonnés a donné naissance à…, Une petite chouette se retrouve à New York après que son sapin ait été abattu et…, En Italie, il existe une île sauvage et merveilleuse où se trouve le "plus petit royaume…. Furieuse d'apprendre grâce au miroir magique que la princesse Blanche Neige est toujours vivante, la méchante reine se déguise à nouveau en marchande pour vendre un beau peigne à la princesse Blanche-Neige. Comme bien des contes populaires, Blanche-Neige est ouvert à de multiples interprétations : Blanche-Neige montre qu'il ne faut pas s'attacher à des choses éphémères telles que la beauté et la jeunesse. Tout en tirant l'aiguille, elle regardait voler les blancs flocons. Autrefois, la montagne de verre représentait le lieu des morts. En chemin ceux-ci trébuchent sur une "pierre" grâce à laquelle "la pomme empoisonnée" sort de la bouche de Blanche-Neige qui s'éveille dans la vraie Vie. Le motif du mythe-source irlandais est codifié Z65.1.1 (la rubrique générale Z65 est intitulée Color Formulas ; il est à noter que Thompson n'a pas recensé d'autre combinaison de couleurs que celle-ci)[32]. Pour le peuple, la fille des Erthal fut sans aucun doute un exemple, un idéal de ce qu’une princesse devait être. La nouvelle reine, cependant, se révèle être méchante, vaniteuse et coléreuse, surtout quand le miroir parlant lui révèle que la plus belle du royaume n'a plus son nom, mais celui de Blanche-Neige. Dans cette fonction, il a mené de négociations dans toute l’Europe directement avec des empereurs et des rois[14]. Un conte assimilé, intitulé Incarnat Blanc & Noir et attribué à Louis de Mailly, figure dans Le Cabinet des fées[29]. Le cuisinier reçut ordre de les apprêter et la méchante femme les mangea, s'imaginant qu'ils avaient appartenu à Blanche-Neige. Mais un jour, le miroir affirme que la plus jolie femme du royaume est Blanche-Neige. Elle avait les cheveux noirs comme de l’ébène, le visage blanc comme la neige et les lèvres rouges comme le sang. Lorsque son père, le Roi, meurt, Blanche Neige est en danger. Cette belle-mère était méchante, vaine et méchante. L’endroit se trouve sur la route de la Hesse Hessenstraße, chemin historique reliant par exemple le lieu d’étude des frères Grimm : Marbourg. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. En Islande, Jón Árnason a publié un conte apparenté intitulé en français Vilfríđur plus-belle-que-Vala (en islandais : Sagan af Vilfríđi völufegri). Le conte a été étudié par plusieurs psychanalystes, notamment Bruno Bettelheim[3] et Marie-Louise von Franz. En prolongeant une ligne à partir de Osterwald jusqu’à Alfeld, en passant par le massif des Siebengebirge, on tombe sur les ruines du château de Stauffenburg, où la méchante belle-mère aurait habité. D’autres petites différences sont à trouver comme le repas avec le prince. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un jour d’hiver, elle se coupa le doigt en épluchant une pomme sous le genévrier de son jardin, et un peu de sang s’égoutta sur la neige. La santé de la jeune fille se dégrada et finalement elle mourut le 13 mars 1554 à l'âge de 21 ans. Peu de temps après, elle meurt en accouchant d'une petite fille nommée Blanche-Neige. La non-présence et le rôle insignifiant du père dans le conte constaté par Theodor Ruf sont ainsi expliqués[15]. À partir de là, chaque fois qu'elle apercevait Blanche-Neige, son cœur se retournait dans sa poitrine tant elle éprouvait de haine à son égard. L'histoire de Blanche Neige Blanche-Neige, une belle et belle princesse vivait avec sa belle-mère, la reine. Le conte collecté par les frères Jacob et Wilhelm Grimm aurait été inspiré par un mythe germanique. Dans les chroniques de la ville de Waldeck, on retrouve la mention qu'elle fut empoisonnée. Le motif a été codifié Z65.1 par Stith Thompson, qui signale son association courante avec les contes-types AT 516 (Le Fidèle Jean), AT 709 (Blanche-Neige) et AT 720 (Ma mère m'a tué, mon père m'a mangé). Voici les événements vécus par Blanche-Neige et les autres protagonistes dans l'histoire originale. Dans la première version de 1812, la reine est la mère naturelle. Pour calmer sa faim et sa soif, Blanche-Neige mangea un petit peu dans chaque petite assiette puis but une gorgée de vin dans chaque petit gobelet. L'histoire officielle : Blanche-Neige est tellement jolie que sa belle-mère ne peut la voir en peinture. Votez pour cette œuvre ! Neuf mois plus tard, elle donnait naissance à un garçon à la peau blanche comme neige et aux lèvres rouges comme sang. Il conduisait de Lohr aux mines près de Bieber[17] en passant par les collines de Spessart. Coupant la pomme en deux, elle en croque la partie blanche inoffensive et offre la partie empoisonnée à Blanche-Neige. Des évènements locaux ainsi que des noms de lieux-dits appuient cette thèse[10]. Ce sont les habitants de Lohr qui ont ensuite fait de l’histoire de Maria Sophia un conte merveilleux. Grâce à un habile stratagème elle trompe la vigilance de la princesse Blanche-Neige : elle a empoisonné la moitié rouge – la plus tentante – d'une pomme, laissant la partie blanche intacte. Elle devint jaune et verte de jalousie. Blanche neige, les origines ; gmoraine@gmail.com 5 Nolly : Des histoires qui font peur, alors ? Elle se voit usurper son trône (et son lit) par la fille de la dame de compagnie de sa mère qui envoie des serviteurs la tuer en forêt. La première reine, mère de Blanche-Neige, se pique le doigt et fait tomber trois gouttes de sang sur la neige blanche avant de mourir quelque temps plus tard en couche. Mais un jour il a répondu que Blanche-Neige était la plus belle de toutes. La Reine demande tous les jours à son Miroir magique « Qui est la plus belle du royaume », et aime entendre en réponse qu'il s'agit d'elle-même. Celle-ci se laisse tenter et la vieille serre le lacet de son corset si fort que Blanche-Neige en perd la respiration et tombe comme morte. Heureusement, les sept nains à leur retour comprennent ce qui s'est passé et coupent le lacet, permettant à Blanche-Neige de respirer à nouveau. Le chroniqueur de la famille Erthal, M. B. Kittel, caractérise Maria Sophia comme une fille noble, un ange de bonté et de charité, bienveillante pour les pauvres et les démunis[19]. nécessaire], Il s'agit aussi d'un conte d'avertissement envers les personnes offrant quelque chose de tentant et dont l'héroïne naïve ne se méfie pas du tout.[réf. Illustration de Blanche-Neige avec les sept nains de Franz Jüttner (1905). Mais ceux-ci n'en trouvant pas le courage la laissent s'échapper et ramènent en preuve de leur prétendu accomplissement du meurtre un cœur de sanglier (vers 657)[21]. Dans le dessin-animé, la reine jalouse demande au chasseur de lui ramener le cœur de Blanche-Neige afin d’être sûre que cette dernière est bien morte. Tous les jours, nous lisons, sélectionnons et racontons les histoires les plus intéressantes et surprenantes du web. LP Sicard nous plonge, dès les premières pages, dans un récit qui s'inspire donc de l'histoire de Blanche Neige des frères Grimm, mais, en version horreur. La marâtre est restée à un stade narcissique qui la rend vulnérable et que le conte invite à dépasser[4]. Dans la version Disney, Blanche-Neige avait déjà des côtés terrifiants – la scène de la forêt en a fait flipper plus d’un – mais si on va voir du côté des frères Grimm, on a encore de quoi bien rigoler. Lorsqu'elle eut environ 16 ans, son père, le comte Philippe IV de Waldeck l'envoya à la cour impériale du Brabant, aujourd’hui Bruxelles où elle devait se marier avec un prince. Au nord-ouest de ce massif, on trouve un lieu lié à une mine : Osterwald. Le film de Walt Disney fixera de façon durable l'iconographie du conte. Le roi se remarie alors avec une femme très belle mais méchante, orgueilleuse et jalouse de Blanche-Neige. Une autre référence est le fait que les frères Grimm ont étudié à l’université de Göttingen qui se trouve dans les environs. Le chasseur tue alors un marcassin qui passait par là et rapporte son foie et ses poumons à la méchante reine. Invitée au mariage, la méchante reine découvre que la nouvelle reine est la plus belle, et reconnaît avec terreur Blanche-Neige. Aveuglée par l'envie, … On sait que les frères Grimm ont trouvé leur inspiration dans le folklore populaire allemand, mais certains chercheurs affirment que pour le conte de fée de Blanche-Neige, les écrivains ont pris en compte des personnages qui ont réellement existé. Blanche Neige et les sept nains Un jour de plein hiver, une reine était assise à sa fenêtre encadrée de bois d'ébène et cousait. Non loin du « Zwerggrund », on trouve encore aujourd’hui un « Glasberg ». Elle se piqua au doigt et trois gouttes de sang tombèrent sur la neige. Bartels constate que le château de Lohr am Main, abritant le musée régional, dans l'arrondissement de Main-Spessart, est le lieu de naissance de Blanche-Neige. L'indice le plus important en faveur de Lohr am Main est le « miroir parlant ». Il est donc plausible qu’elle s'y fît passer pour marchande, vieille femme ou paysanne pour se débarrasser de sa concurrente. À travers l'analyse des contes de fées, sous la forme de dialogues vrais avec des ados, Bruno Humbeeck nous fait entrer par une porte dérobée, dans le monde des vies cassées et reconstruites. Il était une fois dans un pays lointain, une Reine qui un jour d’hiver, assise derrière sa fenêtre, elle brodait et regardait la neige tombée. Description. Errant dans la forêt, la princesse Blanche-Neige découvre une petite maison où elle entre se reposer et se restaurer. Le conte collecté par les frères Jacob et Wilhelm Grimm a… Une atmosphère d'amitié, de sympathie et de collaboration s'installe et tout semble couler sereinement, jusqu'à ce que le Miroir nomme à nouveau la jeune fille à la reine, qui découvre ainsi la tromperie du chasseur. « Ah ! Vous savez ce qu’ils vous restent à faire pour briser leur rêve d’enfant : … Cette période peut être vue comme un moment d'initiation, où l'adolescent doit se mesurer aux dangers de l'existence. Il est impossible de ne pas connaître le conte de fée de Blanche-Neige et les sept nains : la version Disney de 1937 est célèbre, mais même avant cela, l'histoire racontée par les frères Grimm était devenue célèbre. D'après lui, Maria Sophia Margaretha Catharina d'Erthal, alias Blanche-Neige, est née en 1725 à Lohr am Main[13]. nécessaire]. Sans que cela puisse être une référence directe, Adenet le Roi dans son œuvre Li roumans de Berte aus grans piés où Berte, femme de Pépin le Bref et mère de Charlemagne, est décrite comme « tant est blanche et vermeille qu'on peut s'y mirer » (vers 126)[20]. Blanche-Neige se réveille lorsqu'un valet du prince lui donne un coup dans le dos car il était énervé d’avoir eu à la porter toute la journée. Bieber ne se trouvait pas sous l’autorité de Kurmainz mais sous celle du comté de Hanau. Dans une autre version, c’est le père qui souhaite avoir une fille. Image de Blanche-Neige issue du film de Walt Disney, Blanche-Neige et les Sept Nains, (1937). Comme beaucoup de contes des frères Grimm, Сказка о мёртвой царевне и о семи богатырях. Cette version du conte est empreint d'une telle aura de folie, que l'on n'en vient à ne plus différencier le vrai du faux dans l'histoire … À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, Marianne Stokes ou l'illustrateur Franz Jüttner en donnent des versions inspirées par la vogue pour le Moyen Âge. La reine décide d'éliminer Blanche-Neige elle-même : par rapport au film, dans lequel la femme se déguise en vieille vendeuse et donne à la jeune femme la pomme empoisonnée, en 1857 la reine fait deux autres tentatives : la première fois en serrant une courroie autour de la taille de la jeune fille jusqu'à luin causer un évanouissement, la seconde en lui offrant un peigne à cheveux empoisonné. ». La belle-mère n'y avait donc aucun droit légitime sur Blanche-Neige. Il atteste sa grande gentillesse. Erik Pigani, un psychothérapeute, explique que le conte décrit les étapes de la puberté chez la jeune fille[2]. À son retour, elle dévore avidement les organes de l’animal (biche ou marcassin) sacrifié à la place de la princesse. Cette dernière demande alors à un chasseur d'aller tuer la princesse Blanche-Neige et de lui rapporter comme preuve son foie et ses poumons. Le château de la famille Von Erthal peut encore être visité aujourd'hui : on y voit aussi le miroir parlant, un jouet acoustique capable de répéter les phrases de ceux qui se reflètent. Celle-ci croque à son tour dans la pomme et tombe inanimée. Main, Matrikelbuch IV, p. 166. Celle-ci, croyant qu'il s'agit des organes de Blanche-Neige, les fait cuire et les dévore. Édition (réédition complétée), Lohr a. Quand la reine envoie le chasseur tuer Blanche-Neige, elle lui demande son foie et ses poumons (dans d’autres versions, le cœur). En cet endroit, il y eut également exploitation de mines. Cosquin reproduit notamment un « conte maure » (recueilli à l'origine à Blida, en Algérie) intitulé La Princesse Sang-de-gazelle-sur-la-neige, qui contient un motif proche. Blanche-Neige, une belle et belle princesse vivait avec sa belle-mère, la reine. Il s’agit d’un lieu-dit de la ville de Salzhemmendorf. A travers l'analyse des contes de fées, sous la forme de dialogues vrais avec de jeunes ados de 13 ans, il nous fait entrer, par une porte dérobée, dans le monde des vies cassées et reconstruites. Ne pas utiliser de caractères spéciaux (/ " - #...). Conformément à sa ligne générale, il est fervent partisan d'une origine indienne du motif, rappelant toutefois qu'Alfred Nutt le considère comme celtique, et Jacob Grimm (qui l'étudie dans sa préface à l'édition allemande du Pentamerone) comme résultant d'une sorte de génération spontanée commune à « tous les peuples ».