En ce qui me concerne, je vois plus le film d’Aronofsky à l’image du livre que LUI écrit dans le film. Donc même si l’on a l’impression que “Le Poète” protège “Mother”, il protège ses intérêts et non la personne. À 28 ans, il est loin d'être indépendant et sa naïveté le conduit à se comporter parfois bêtement et dangereusement ce qui rend sa mère anxieuse. Bref, une dualité. (ou alors, comme un réalisateur…) Objectivement, “Le Poète” serait à la fois “DIEU” et “DIABLE”. La notion du pardon par exemple, de la famille, on les retrouve partout, et en chaque époque, et dans chaque peuple, l’homme se bat surtout sur les formes, ou la manière dont on les pratiques, mais dans le fond, on est tous semblable, et ont fonctionnent tous sur le même schéma. ), c’est quoi le message ? J’espère que mon explication sera suffisamment claire. On se retrouve du coup devant un film, certes prenant, mais terriblement confus. Si on cible le personnage de Javier Bardem, on a affaire à : Sa compassion dépasse toujours sa colère. J’avais saisi le thème « religieux », où j’adhère aussi à la vision du Poète comme le Diable : la photo amenée, qui se transforme à un moment, où il est affublé d’un bouc type Satan. Quand le Poète laisse rentrer les autres dans la maison, le réal nous fait beaucoup ressentir l’invasion de l’espace privé de Mother, et sa perte de contrôle, sensations qui inondent tout le film : c’est le Poète qui délaisse leur relation (dès que la reconnaissance des autres le flatte), sans tenir compte de la détresse de Mother. C’est tout l’intérêt du billet. Oui exact! . Mais comme tu l’as dit, le film mérite qu’on s’y attarde même s’il n’est pas exempt de défauts. Cette analyse complète d’ailleurs plutôt bien la notion de création et d’artiste évoquée dans l’article. À la toute fin, on retrouve donc une nouvelle femme, dans les mêmes circonstances que Mother! D’ailleurs Il termine son oeuvre d’art alors qu’Elle est prête a accoucher Le monde apprend la naissance de son oeuvre-enfant et vient le flatter et envahir l’univers-maison d’Elle! Dernière réalisation en date de Darren Aronofsky, à qui l’on doit notamment les excellents Requiem for a Dream, The Wrestler ou encore Black Swan, Mother ! , Merci pour le développement, je comprends un peu mieux ! Actualités 11.12.2020 à 17h02. Avant qu’elle ne voie Eve et Adam en plein acte, ou que cette dernière ne lui parle de ses ébats, le couple de Mother et de Dieu ne semble pas avoir une vie sexuelle palpitante. Son film est sorti en salles depuis le mecredi 5 juin. Comme vous l’expliquez le cycle se répète et l’homme recommence jusqu’à que le cycle s’arrète. Pas de problème pour partager le lien à la suite de ta critique sinon (j’ai hâte de la lire au passage). La critique cinéma, c’est un métier ! Lui, son époux, représente à mon avis Satan. Les invités surprise qui s’invitent dans la vie de l’artiste me semblent être des éléments croissants et chaotiques de la vraie vie exterieure qui envahissent la paisible structure mentale (la maison) de Lui. Une fois la naissance faite, le public attend de contempler son oeuvre-enfant et le consommer, Comme le dit Tarkovski à propos du cinéma, une fois le film créé, présenté et donné au public, l’artiste est dépossédé de son oeuvre et le film aura une vie independante car apprécié et interpreté selon chaque spectateur. Je me permets néanmoins d’ajouter mon grain de sel. Bien sûr, il est nécessaire qu’une œuvre, quelle qu’elle soit, puisse conserver une certaine ambiguïté, mais il me paraît tout de même indispensable qu’elle puisse également offrir des clés d’interprétation viables pour être appréciées. Que cela soit le récit de la bible, la notion de la création/destruction, l’histoire de la planète, ou de l’artiste/muse, c’est la même histoire que l’on raconte, et si l’on ne comprend pas l’une, ou que l’on ne l’accepte pas, alors on en créera une autre, mais ca sera la même, juste sous une forme qui parlera au gens. Une oeuvre d’art ne peut se concevoir sans contact avec d’autres hommes.A méditer! Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. D'autres pistes de réflexion ? Le réalisateur de Black Swan fait-il un méa culpa ? est un film qui mérite vraiment le coup d’œil. Ou plutôt de décryptage car le long-métrage demeure au final bien trop dense (dans ses thématiques par exemple) que pour se risquer à une explication catégorique. Le réalisateur précise également que “Mother” ne peut être avec un être humain lambda, se qui peut laisser planer le doute si “le Poète” est DIEU ou le DIABLE, J’y vois pour ma part un paralellèle très clair avec la Bible, le fruit défendu, Cain et Abel, l’apocalypse, etc … _ elle assiste, impuissante, au déroulement de la vie de la famille Adam & Eve, comme si tout était écrit d’avance. A titre personnel, je dois reconnaître que j’ai une préférence pour la dernière interprétation qui, au-delà d’être la plus subtile, est également la plus solide sur la longueur. Et quand on sait que le réalisateur et son actrice principale ont commencé une relation sur le plateau, on se dit que le jeu des poupées russes entre couple/Bible/création peut aller très loin ! Ma critique sera en ligne la semaine prochaine et si cela te convient, je mettrai un lien vers ton article pour les personnes qui souhaitent une analyse plus détaillée . Tout au long du film, les intervenants vont contribuer à sa destruction, s’appropriant les lieux, souillant les murs, cassant des objets, se rendant dans des endroits interdits… Plus ils sont nombreux, plus les comportements sont intolérables, et plus les dégâts sont importants. Une autre Mother. Et une fois le cristal des souvenirs ou de sa vie passée récupéré, une autre Inspration et une nouvelle oeuvre d’art l’attend et le cycle créatif recommence. L’HOMME et LA FEMME peuvent en effet être associés à Adam et Eve (on constate d’ailleurs que l’homme a une côte en moins), tandis que les deux frères qui s’entretuent sont Abel et Caïn. Si les pistes vous inspirent il y a encore des fils à tirer…. Cela pourrait également être le fait que l’auteur écrit une histoire, sauf qu’il n’y arrive pas (comme on le voit au début) et finalement on vie l’histoire, on est dans l’histoire, cela ne plait pas à l’auteur et il essaye donc de recommencer en changent le personnage principal. Personnellement, après le premier visionnage, j’avais principalement le message biblique en tête, surtout depuis le meurtre d’un des frères. Je n’accroche pas trop a l’interpretation biblique, sans doute a cause de mon atheisme, désolé! Quant à la cave, il pourrait tout simplement s’agir de l’enfer (feu). Ils font l'amour. https://oblikon.net/analyses/mother-explications-du-film-et-de-la-fin Un thriller sud-coréen à l’histoire déroutante et au sujet universel. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. Elle boit le mélange jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte : la vie est crée ! Je pense que Lawrence est mère nature/l’inspiration, et que de même ces deux facettes ne peuvent vivre l’une sans l’autre. Si Darren Aronofsky est connu pour user abondamment de symboles et autres métaphores dans ses films, Mother ! La maison est tout à la fois l’antre du créateur et la projection d’un ideal sécurisant pour la femme, un lieu dans lequel elle s’incarne, comme un double d’elle-même même et dont l’image constitue le reflet de son état. Mother (Jennifer Lawrence) se réveille. SHARE. _ en tant que Mère Nature, on voit qu’elle essaie de se protéger elle-même, elle voudrait garder la maison pour elle-même, mais elle se rend compte que la Planète appartient à tout le monde. Elle passe sa vie dans une pièce dont la tapisserie évoque le ciel, et elle essaye de représenter quelque chose qui pourrait évoquer des ailes d’ange. Quelque chose d’unique, mais qui parle à tout le monde. Le second niveau de lecture, relativement évident lui aussi, est lié à la création au sens large. La destruction de la pierre, quant à elle, n’est rien d’autre qu’une symbolique du fruit défendu, à laquelle on pourrait d’ailleurs ajouter le bureau comme Jardin d’Eden (avec l’arbre du savoir). Cette interprétation n’étant volontairement pas exhaustive, beaucoup de zones d’ombre qui subsistent à l’issue du visionnage n’ont pas forcément été abordées. » et « quels idiots ces hommes ! Quelque temps plus tard, son ouvrage est publié et rencontre le succès. Comme s’il était dépassé (critique de Dieu face à la situation de la planète), comme l’artiste qui est dépassé par son oeuvre. C’est elle qui crée, par son amour, symbolisé par le cristal, la maison-terre du film. Ce n’est pas un facteur déterminant dans la cohérence d’un projet je trouve. Cet article est 100% spoilers sur l’histoire et le déroulement de l’intrigue du film. repousse encore un peu plus les limites puisque le long-métrage n’est finalement rien d’autre qu’une gigantesque allégorie. Il y a un côté très sectaire autour du poète (Fanatisme) plus que religieux. La première est tirée de la Genèse (premier livre de l’Ancien Testament dans la Bible). Page suivante : La création à tout prix ? Et je tiens également à préciser que pour moi, le regard biblique qu’a le film a été très, TRÈS marqué. Même si j’ai apprécié certains aspects du film, je le trouve aussi extrêmement fourre-tout. C’est elle qui a interdit à Adam et Eve d’aller dans le bureau. Il est à la fois mégalo, il a du mal à s’occuper de sa femme (Mère Nature) et même de son fils. Long-métrage d'horreur sud-coréen, Arang (Ahn Sang-hoon, 2006) nous propulse au milieu d'une enquête policière prise en main par la détective So-young et son jeune partenaire, Hyun-ki.En découvrant une affaire sur plusieurs meurtres étranges liées à la mort d'une mystérieuse jeune fille de dix ans, les deux policiers débarquent dans un petit village que l'on dit hanté. Attention le film est violent et n’est absolument pas à mettre devant tous les yeux ! Le film s’ouvre par les plans d’une personne (probablement une femme) en train de brûler, puis par la pose d’une pierre précieuse sur un socle. “Le Poète” ne demande que l’admiration des Hommes et les laissant faire les pires pêché ( Forte présence des 7 péchés capitaux). Vos analyses sont passionnantes. Page 4 : Explications de la fin du film Ou plutôt de décryptage car le long-métrage demeure au final bien trop dense (dans ses thématiques par exemple) que pour se risquer à une explication catégorique. L’artiste ne controle plus son oeuvre! Ok, c’est souvent le lot des films de genres… et des tragédies… Mais l’ensemble manque de subtilité et, franchement, peut-on prendre un tel film au sérieux ? Excellent article et excellente analyse ! Chaque perturbation la détruit un peu plus. C’est d’ailleurs aussi le rôle du cinéma, et même de l’art en général, d’inviter à la réflexion. Du coup, merci pour l’avoir postée ! Je pense que le réal veut expier le mal qu’il a pu faire à ses ex sans le vouloir. Et va brûler encore…. Elle y est d’ailleurs directement connectée et « ressent » son pouls. En dehors de tout cela (Ben oui, quand même !! Même si Darren Aronofsky donne une vison “très sombre sur notre monde”, certaines scènes montrent cet espoir: la scène où la maison se régénère, la scène où un policier tente d’évacuer Mother, les nombreuses scènes où “Lui” tente de protéger Mother, la scène où Mother est émue après avoir lu la création de “Lui”. _ il n’est pas capable de protéger son oeuvre ou sa création de toutes ses créatures qui entrent dans son monde, avec sa bénédiction, car il n’arrive pas à dépasser une compassion qui en devient risible (il n’a aucune réaction négative à la mort de son fils). J’espère que cet article vous aura permis d’y voir un peu plus clair, et ainsi de vous faire votre propre opinion. Comme si il avait écrit une histoire absolu, ou écrit une résolution d’une équation mathématique parfaite (à la Pi). Cinéma Coréen, une liste de films par Zoreilfilm : Synopsis : Une veuve élève seule Do-joon, son fils unique, qui est sa seule raison d'être. Comme tu le dis, Mother est une telle allégorie que le propos du réalisateur sur bon nombre de points reste très flou. Le culte voué à lui, clairement satanique. “Le Poète” vas demander a “Mother” de pardonner aux Hommes la destruction de tout ce qu’elle à créer et du mal qu’ils lui ont fait dès que “Le Poète” sens que “Mother” vas le quitter. Un point déjà souligné plus tôt par LA FEMME quand elle déclare à MOTHER qu’une mère donne tout à ses enfants mais que ce n’est jamais suffisant. Puis, le recommencement avec une nouvelle femme… Il a été présenté en compétition dans la sélection Un certain regard au Festival de Cannes . S’agit-il simplement d’un élément destiné à troubler le spectateur (après tout, ce ne serait pas le premier) ou se pourrait-il que MOTHER soit malade et souffre de visions/hallucinations (auquel cas cela pourrait remettre en cause l’ensemble du récit) ? Il met en tentation Adam en lui montrant le cristal. Comme toujours, avant de plonger dans le cœur du récit, il me paraît d’abord important de rappeler tout le déroulé des événements afin de bien comprendre ce qui se joue sous nos yeux. Comment ne pas mettre J’ai rencontré le diable dans notre TOP 20 des films coréens indispensables. Le fait qu’il laisse les vices rentrer dans la maison, s’en délecte. Mais personnellement l’idée que “le Poète” soit la personnification du “DIABLE” me plait beaucoup plus que la personnification de “DIEU”. Mais 3e thème : « Relation destructrice » ! Un groupe de clandestins arrive en Corée en container. Il faudrait également prendre en compte la lecture psychologique. Bonsoir, merci beaucoup pour votre critique. “Le Poète” résiste aux Flammes Le film démarre plus précisément par les plans du visage d'une femme qui brûle, et par la pose d'un cristal sur un socle qui entraîne la restauration des différentes pièces d'une maison en cendres, comme si elles n'avaient pas été en feu. C’est ce qu’exprime formidablement bien le personnage de LUI, un artiste égocentrique qui privilégie l’art à la vie. Je comprends ce que tu veux dire, et c’est d’autant plus vrai dès que les personnages ont une dimension métaphorique. De plus, il y a un lien intéressant à faire entre l’influence de MOTHER sur LUI et celle de Jennifer Lawrence sur le réalisateur. En poursuivant la réflexion, on peut également effectuer un parallèle entre la mort du bébé dans le film (le fils de LUI, donc le fils de Dieu), tué et mangé par les hommes, et la mort de Jésus dans la Bible (prenez, mangez, ceci est mon corps). Laissez donc un commentaire ! On voit aussi “Lui” complétement déboussolé lorsque le cristal est détruit. Et n'oubliez pas de réagir en commentaires. Encore plus quand on s’intéresse scrupuleusement au personnage de Jennifer Lawrence. Après Snowpiercer, Dernier train pour Busan, Mademoiselle, A Girl at my door, c’est au tour de Kim Seong-hun de suivre les traces de Bong-Joong Ho, Yeon Sang-ho, Park Chan-wook, et autre July Jung. Suffisamment d’ailleurs que pour me donner envie de lui consacrer un article entier d’interprétation. ATTENTION ! Avec la symbolique finale : pour qu’il puisse reconstruire, il lui arrache le cœur, l’achevant. Une fois son oeuvre-enfant « consommée », l’Inspiration, désormais inutile, préfère, comme une femme désespérée, se détruire et disparaitre elle-même par le feu: Il ne restera plus d’Elle que des cendres de souvenirs… Lui récupère le sang de cette dernière et en retire un cristal, qu'il place sur son support. Lorsque Dieu bannit Adam et Eve du jardin d’Eden, il voue Adam à une vie rude pour gagner son pain (peut-être est-ce pour cela que celui-ci est très souvent pris de quintes de toux dans le film) et Eve à un accouchement dans la douleur, d’où la vision d’un sexe féminin en sang. Ce pourrait aussi être la liaison de la luxure (ou de la sexualité) qui est un péché, avec la vie et sa création, car Mother EST la vie comme le dit Javier Barden dans la scène finale. On défend tous les mêmes valeurs, mais elles ne passeront jamais par les mêmes forme ou nomination, par rapport à la vie, l’éducation que l’on a eu. Vous avez pas le cerveau qui fume après à vous poser toutes ces questions ?. Concernant le cave, ne serait-ce pas la représentation de l’Enfer sans compter le feu dans la chaudière ? demeure selon moi bien trop flou sur le fond, au contraire par exemple de sa forme qui séduit pratiquement de bout en bout. On a l’impression qu’il est satisfait de la situation alors que clairement tout vas mal. En tous cas quand tout s’est connecté avec la phrase finale pour moi, ça m’a mis en état de choc… Quand au film en général les critiques faites par l’article sont plutôt satisfaisante. Bref, si l’on ajouté les autres lectures proposées… qui sont également des plus pertinentes , .. C’est une « Oeuvré » à l’image de l’ambition du réalisateur,.. Un peu trop ambitieuse dans doute… Trop fourre-tout… Et, franchement, beaucoup trop prévisible à mon sens à bien des égards. Sur la forme, on monte progressivement en intensité et en démesure, comme pour Requiem For A Dream, The Fountain et dans une moindre mesure Black Swan. Pour ma part, je trouve justement que certains niveaux de lecture manquent de sens quand on les associe. Je vais vous faire par de ce que moi j’ai pu conclure de ce film. Facebook Twitter Pinterest Linked in Tumblr Reddit Facebook Messenger Copy URL. Impossible de le dire avec certitude malheureusement, mais quand on connaît la propension de Darren Aronofsky à traiter des troubles psychologiques dans ses films, on peut se dire que l’idée n’est pas complètement farfelue. Avec le recul, il est toutefo… Dans le chaos, MOTHER accouche d’un fils, rapidement confisqué et tué par les innombrables visiteurs. Concernant le cristal, je pense qu’il peut symboliser la vie, comme “Lui” le dit clairement à la fin. . Furieuse, MOTHER incendie la maison pour exterminer ses occupants. Je pense que celle-ci peut avoir trois interprétations (et sans doute plus). Je développe : Toutes mes excuses s’il reste des fautes, l’écrannest trop petit. En deux films, "The Chaser" (2008) et "The Murderer" (2011), Kwak Do-Wong est devenu une valeur sûre du cinéma sud-coréen. On se rend compte qu’on détruit la planète mais on agit pas pour autant et le cycle destruction etc revient sans arrêt. C’est seulement après que les deux autres lectures (la nature et l’artiste) me sont venues et je les trouve tout à fait crédible. La vie tranquille et la solitude sont interrompus lorsqu'un couple d'étrangers, "L'homme" et "La femme", débarque et s'installe dans leur maison. Suffisamment dailleurs que pour me donner envie de lui consacrer un article entier dinterprétation. On en avait déjà un peu discuté mais je suis tout à fait d’accord avec toi, l’ensemble manque aussi selon moi de cohérence et de subtilité. Au détour de quelques séquences, nous apprenons que MOTHER a complètement réhabilité la maison après un incendie, tandis que LUI est un auteur à succès en panne d’inspiration. Les choses virent littéralement au cauchemar, et lorsqu'elle accouche, Mother voit son bébé confisqué et tué par des gens ayant pris pris possession de la maison. Pour le plus grand bonheur de LUI, qui retrouve soudainement l’inspiration. C’est lui qui provoque toutes les destructions de la maison en laissant les hommes faire ce qu’ils veulent : piller, casser… Dans le même esprit, le dépérissement de MOTHER après avoir accouché, ainsi que la perte quasiment immédiate de son fils, est également une belle illustration de notre consommation/exploitation abusive de ressources. Apocalypse ou pas, la Corée du Sud, dans sa version « ciné », ferait peur à Trump himself ! Elle, est l’Inspiration qui construit un monde protecteur (la maison) pour Lui, l’artiste créateur. En la posant sur un socle, les pièces de la maison se restaurent et dévoilent une nouvelle femme. Néanmoins, je ne partage pas (totalement) ton analyse dans le sens où il y a toujours moyen de faire du lien entre les personnages d’un film en extrapolant un peu. En effet, de la même façon que les intrus détruisent progressivement la maison, Javier Bardem exploite et détruit progressivement sa femme. La relation entre Dieu et Mère-nature est doublée par cette relation entre le poète et son inspiration (c’est d’ailleurs explicitement dit dans le film). “Le Poète” pourrait renvoyer a DANTE (et a la “Divine Comédie”) traversant les neufs Cercles de l’enfer. Doctor Who Saison 9 Episode 1 : EXTERMINATE ! J’étais passé à côté du thème « cycle de la vie » à la sauce biblique, ça me connecte les derniers éléments ! Un fanatisme dont la portée peut être terriblement aveuglante pour les artistes, ceux-ci recherchant parfois désespérément toute forme de reconnaissance. La Corée du Sud est un grand producteur de Cinema et ses films remportent des succès internationaux comme la récente Palme d'Or de Cannes remportée par le film Parasite. Une thématique omniprésente représentée de différentes façons dans le film : la création artistique (rédaction d’un ouvrage), la création d’une vie (naissance d’un enfant), la création matérielle (construction d’une maison)… Plus que la création en elle-même, le réalisateur s’intéresse ici surtout à ses conséquences sur son créateur et sur les personnes qui l’entourent. Dans le film, On peut aussi voir un aspect diabolique dans “le Poète”. Le soufre est un des principaux éléments nécessaire à la création de la vie. En extrapolant beaucoup, on peut toujours faire dire n’importe quoi au film mais les liens ne me paraissent pas des plus évidents. Il y a d’ailleurs un vrai parallèle à faire entre les réactions de la maison aux épreuves de MOTHER et les catastrophes naturelles qui affectent notre monde. Aimer un artiste, comme lui, est destructeur. Malgré les avertissements sur l’évier, le Déluge survient. J’ai vu le film hier soir et je suis arrivé quasiment aux mêmes conclusion. En effet, la question de la fécondation (qui devrait être le summum de la pureté) qui s’accomplie dans un acte de luxure est très présente dans l’étonnement philosophique ou même artistique. Comme un écrivain plus préoccupé par le regard de ses lecteurs que par son oeuvre. Si certains messages s’avèrent assez limpides, le cinéaste les surlignant en permanence, d’autres se révèlent en revanche plutôt confus, donnant l’impression d’être introduits sans véritable raison. . Très bonne Analyse. La symbolique de la maison qui brûle, et marque grièvement Mother en égratignant à peine le Poète, montre les séquelles qu’a laissé cette relation sur Mother. Pour Lui, c'est la délivrance. La plus importante d’entre elles étant peut-être le liquide jaune que prend MOTHER pour calmer ce qui semble être des crises de panique. Vous dites que vous ne comprenez pas pourquoi la tache de sang formée sur le sol à la suite du meurtre d’Abel prendrait la forme d’un vagin. C’est alors que se dévoile MOTHER (Jennifer Lawrence), une jeune femme sans enfant en couple avec LUI (Javier Bardem). Une veuve élève son fils unique Do-joon qui est sa seule raison dêtre. L’EXPLICATION. En effet, “le Poète” garde caché les enfers (la cave) à “Mother” alors que lui en a connaissance. A chaque maux de cœur, elle ingurgite le mélange comme pour se redonner un coup de fouet, un regain de vitalité, elle qui donne tant sans retour. : Explications du film de Darren Aronofsky, La parole à l'une de nos lectrice, et psychologue, Critique de Gatsby le Magnifique de Baz Luhrmann. Certes, individuellement, il s’agit de thématiques relativement riches mais leur association dans ce film manque, à mon sens, cruellement de cohérence et de pertinence. Mais il n’est pas purement mauvais, parfois il apparaît comme un Dieu : quand il est filmé en contre-plongée au 2e, et demande aux invités de sortir. Au fil du film, chaque bon moment de leur relation régénère la maison. J’ai donc continué avec cette interprétation tout le long du film en essayant de faire des liens avec chaque action (même si certaines restent inexpliquées – comme le liquide jaune). Changer ). Le monde a la capacité de retourner à l’état primitif. Un poète est alors un dieu qui crée un univers. Le cristal donne cet espoir. L’amour (sous forme de louanges) qu’il reçoit pour son œuvre passe ainsi avant son amour pour sa femme. Il survit à l’incendie sans une égratignure, car le feu est son élément. Je trouve que tout s’imbrique dans le sens où l’on peut relier les différents personnages. Critique de Mother. [Interprétation] Mother ! D’ailleurs, MOTHER le cerne très bien à la fin du film en déclarant qu’il ne l’aime pas vraiment, il aime le fait qu’elle l’aime. Pour rappel : SPOILER ALERTE, Mother!, c’est l’histoire d’un couple qui mène une vie pépère dans une baraque paumée. Jang Tae Yeong vit dans une société contrôlée par un monde souterrain. Elle met beaucoup de temps à la construire, seule d’ailleurs, par amour. Au début je pensais qu’il fallait que je choisisse entre ces trois niveaux de lectures mais je pense de plus en plus qu’ils ne peuvent être séparé. Page 3 : Une métaphore sur le monde et l'humanité » aurait tonné le Président américain le soir de la Elle n’a plus besoin du mélange et s’en débarrasse donc dans les toilettes. L’histoire : Soo-hyun, jeune agent des services secrets sud-coréen, se lance à la poursuite du tueur en série qui a tué sa fiancée alors enceinte, avec en tête un plan de vengeance aussi diabolique que l’est le criminel avec ses victimes. Les scènes chaotiques qui vont crescendo procèdent à l’instar d’un cauchemar dans lequel l’héroïne semble assister impuissante l’oeuvre de destruction alors qu’en réalité, non seulement il y a une part d’elle-même même dans chacun des personnages mais, en plus, elle peut reprendre le contrôle si sa conscience reprend le dessus. Palmarès Devenir Réalisateur Film Festival, The call sur Netflix : explication de la fin, The Mandalorian Saison 2 : Explication et analyse de la série, Mon inconnue d'Hugo Gélin: analyse du film, Au revoir là-haut d'Albert Dupontel: analyse et explications, (500) days of Summer de Marc Webb: analyse et explications, Analyse de Little Joe par Jessica Hausner, Classements des films de Christopher Nolan : les meilleurs, les plus complexes, les mieux notés, Tenet : théories et explications du film de Christopher Nolan, The Old Guard : explication de la fin du film Netflix avec Charlize Theron, Umbrella Academy : explications de la fin, analyse de la série Netflix et théories pour la suite, Meilleures séries de 2020 sur Netflix et en streaming, Timeless : Rittenhouse, explication de la série et de sa fin, Annecy 2020: The Shaman Sorceress de Jae Huun Ahn (Corée du Sud). SOUVENIRS D'UN MEURTRE. On ne sait alors pas encore s'il s'agit d'un retour en arrière dans le temps ou autre chose, mais on sent bien que quelque chose d'un peu spécial tourne autour de ce couple et cette maison. L’interpretation de Adam, Eve, Cain et Abel est assez pertinente car elle suggere peut-etre que ce début d’humanité vient a la rencontre de l’univers créateur de Lui! Dernière réalisation en date de Darren Aronofsky, à qui lon doit notamment les excellents Requiem for a Dream, The Wrestler ou encore Black Swan, Mother ! Mother tombe enceinte et Lui retrouve son inspiration. Je suis d’accord avec vous sur le fait que le film exprime peut-être trop de choses en même temps et pas forcément de la bonne manière. Mother est une telle allégorie de la vie que Aronofsky voit dieu/l’artiste en une seule personne et pense le processus créatif comme la construction complète d’un monde. – Analyse et tentative d’explication, En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées. Pour conclure, vous l’aurez compris, qu’on adhère ou pas au projet, Mother ! La deuxième interprétation est celle d’un éveil à la sexualité/la luxure pour Mother. Cela pourrai éventuellement signifier que nous les hommes, nous nous rendons compte qu’on detruit la nature (construction d’immeuble, destruction de forêt etc) mais qu’on agit pas. Je pense qu’à trop se prendre la tête, on perd la spontanéité du recit et le coté esthetique et visuel de la mise en scene et le jeu des acteurs. Bonne lecture ! Avec Mother!, le cinéaste revient à un cinéma moins consensuel. Un ovni qui ne laisse assurément pas indifférent et qui offre une belle base de réflexion sur toute une série de sujets. Sans “Mother”, il n’y a plus de vie et donc personne pour l’admirer. Bonjour ! Dans le même ordre d’idée, on pourra aussi légitimement reprocher au réalisateur l’opacité de son film. La symbolique n’est peut-être pas des plus fine mais elle est néanmoins sacrément forte. Cette analyse a été rédigée à chaud, après quelques échanges avec d'autres spectateurs.Il y a surement encore plein de choses à dire sur le film et vos contributions sont les bienvenues. “I will never answer what Jen is drinking,” said Aronofsky. Dans le même temps, Mother commence à ressentir des choses bizarres, comme des étourdissements, et une fissure ensanglantée plutôt étrange apparait sur le plancher.