», Azzedine : « L’homme peut prétendre détenir la vérité s’il admet qu’elle est vraie pour lui mais qu’il n’essaie pas de l’imposer aux autres. Sur la base de celle-ci, quelques pistes d’action sur le plan pédagogique et didactique sont suggérées, afin d’amener les élèves à mieux différencier science et religion et à éviter toute forme d’instrumentalisation de l’une par l’autre. En novembre 2017, à l’initiative de Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil (Sfrms) et la Société de Pneumologie de Langue Française (Splf), des experts se sont réunis pour délivrer un avis éclairé sur les possibles utilisations de la mélatonine. Il semblerait que même après avoir pris du recul par rapport à leurs conceptions initiales en matière de science et/ou de religion, certains élèves restent néanmoins assez perplexes, lorsqu’il s’agit d’expliciter les positionnements possibles entre les deux. 11 Chi² (1dl) = 27,5, S.000 pour les musulmans, Chi² (1dl) = 11,8, S.001 pour les protestants, Chi² (1dl) = 20, S.000 pour les catholiques. Autour de Christian de Cacqueray, quatre invités sur le ... tout en vivant une grande unité entre leurs connaissances et leur croyance. Les figures d’un dialogue, Namur, Presses universitaires de Namur. « Je crois » lorsque je ne suis pas sûr de ce que j'avance, faute d'avoir pu le démontrer ou le vérifier de manière indiscutable. Croire, c'est d'abord accéder au vaste domaine de l'opinion ou de la croyance. Este artículo examina los conflictos que surgen entre las ciencias y las creencias religiosas en la escuela. La connaissance scientifique est le paradigme du savoir, mais : 1) Qu'est-ce que connaître ? les croyances ou idées présentées comme des faits • -savoir reconnaitre un fait scientifique • - Percevoir le lien entre sciences et techniques. Point de départ du créationnisme. la science est une connaissance; une connaissance est d'abord une croyance, ensuite il faut que cette croyance soit vraie et qu'elle soit justifiée. Le savoir et la croyance, en leur sens le plus large, ont un point commun : chacun prétend délivrer une vérité.Les théories scientifiques prétendent dégager certaines lois régulières expliquant les phénomènes physiques, ou bien établir indubitablement des démonstrations mathématiques.C'est pourquoi le savoir semble destiné à faire disparaître la croyance, partout où elle … Dans la mesure où une croyance est personnelle, elle a un caractère subjectif. WOLFS J.-L. (2013) : Sciences, religions et identités culturelles. Par métonymie, le terme désigne aussi l'objet de cette croyance. Voir le repère Objectif / Subjectif. « Croire » et « savoir » renvoient à des démarches à la fois distinctes et connexes. Mais on trouve aussi la phrase "je croyais que je savais". À cette perception classique des rapports entre science et croyance s’oppose toutefois une perception plus problématique qui montre que la science fait elle-même l’objet de croyances, au sens où les hypothèses qu’elle pose sont crédibles et engagent des convictions profondes quant aux représentations que les individus se font du monde. Utilisation de la mélatonine : avis d’experts. comparée ... Faire comprendre la nécessité du savoir scientifique pour fonder toutes les décisions Colloque 2009 : Un seul monde, une seule école ? 28Ces deux premières pistes sont-elles suffisantes pour permettre aux élèves d’éviter toute forme de confusion ou d’amalgame ente science et croyance religieuse ? Le rapport à la sécularisation a en effet été très différent à la fois selon les religions et selon les contextes historiques ou culturels considérés. Certaines croyances religieuses particulières ou certaines formes d’intolérance de la part d’autorités religieuses peuvent être perçues comme des freins ou des obstacles au développement de la science, voire à l’émancipation de l’humanité. En effet, dans ces cas là on parlera plutôt d’erreurs ou de croyances fausses. (2000) : Et Dieu dit que Darwin soit !, Paris, Seuil. 3 0 obj ), Théorie de l’évolution et religions, Paris, Riveneuve éditions, p. 225-238. C'est pour cela que la raison s'en méfie. 16Il est important de souligner qu’il s’agit d’une typologie de postures et non d’individus. Sur un plan pédagogique concret se pose aussi la question du cadre institutionnel où traiter ces thèmes avec les élèves : cours de sciences, de philosophie, d’histoire, enseignement des faits religieux, français, éducation aux médias, etc. Celui-ci est le fruit d’une conquête de plusieurs siècles de la part de savants tant croyants que non croyants. En effet, lorsque l’homme possède une croyance, il adhère à une explication que la raison ne peut justifier. Il apparaît qu’une proportion non négligeable d’élèves, au terme de l’enseignement secondaire, n’a pas intégré une conception sécularisée de la science, ouvrant ainsi la voie à différentes formes de confusions, amalgames ou instrumentalisations possibles entre sciences et croyances religieuses. 31Les témoignages d’élèves recueillis en fin d’année à propos de ce projet sont plutôt encourageants, en particulier dans le contexte actuel, où différentes formes d’extrémisme ou de fondamentalisme sont présentes. Les questions, servant de support à ces projets, sont choisies par les élèves en concertation avec le professeur. L’établissement, situé au centre de Bruxelles, accueille des élèves de quarante origines nationales différentes, issus surtout de l’immigration maghrébine et africaine. ... Sept scientifiques croyants témoignent de leur foi et de leur vocation scientifique. 19Premier constat : l’adhésion à une conception sécularisée de la science, au sens défini ci-dessus, apparaît fortement liée aux convictions personnelles des élèves. Get this from a library! 2 Montrant ainsi que science et religion remplissent des fonctions différentes dans la vie d’une personne croyante. », Éducation et Sociétés, n° 33, p. 113-136. Ainsi, la rationalité scientifique, par les voies de la méthode du même nom, et malgré ses efforts effrénés pour éliminer ce défaut de l’être que révèle le symptôme, n’échappe-t-elle pas au phénomène de la croyance, ne serait-ce que pour la simple raison que pour savoir, il faut croire que l’on sait : « il est nécessaire de croire, d’accorder foi, d’avoir confiance … dans la méthode scientifique et ses … 6 Ceux-ci sont principalement issus des mouvances évangéliques, pentecôtistes, etc., d’origines culturelles très diverses, mais principalement d’Afrique centrale. Une attitude inspirée par une croyance secrète au destin, en une nature bienfaisante. 3 Ainsi, si l’on admet ces critères, les questions qui touchent à l’existence ou à la non-existence de Dieu ne font pas partie du champ de la science et ce par choix méthodologique et non de conviction. Cette conception doit être clairement distinguée de la suivante. Anne-Marie Lavarde, chercheure en psychologie au CNRS, d… 2) N'y a-t-il de savoir que scientifique ? III- Croyance absolue et Savoir relatif_Confusion 3 : FOI religieuse et DOUTE scientifique (→ renversement croire et savoir de la confusion 2 : la distinction entre croire et savoir étudiée dans le II n’est pas sans soulever quelques ambiguïtés. ) Les élèves musulmans et protestants ont été volontairement surreprésentés afin de rendre possible des comparaisons. La croyance, selon Lacan, est ce « phénomène avec son ambiguïté dans l’être humain, avec son trop et son trop peu pour la connaissance – puisque c’est moins que savoir, mais c’est peut-être plus […], c’est s’engager, mais ce n’est pas être sûr ». Autrement dit, on ne peut pas savoir quelque chose qui est faux, par exemple savoir que deux et deux font cinq ou savoir que Paris est la capitale de l’Espagne. Dans quelle mesure les élèves de terminale ont-ils une conception sécularisée ou non de la science ? Nous terminerons enfin par quelques pistes de réflexion sur le plan pédagogique et didactique. This article examines the conflicts that may exist between science and religious beliefs at school. Elle peut s’effectuer en accompagnant l’enseignement des sciences d’une réflexion épistémologique explicite, insistant en particulier sur les choix méthodologiques suivants : la volonté d’expliquer la nature par la nature, le souci de la preuve et de la démonstration, la réfutabilité (Popper), la parcimonie (G. d’Ockham), la recherche des causes efficientes plutôt que des causes ultimes (Descartes, Galilée), etc. À partir de celui-ci, un état des lieux a été esquissé en Belgique francophone auprès d’un échantillon de 1 400 élèves de terminale. <> Et si la vérité scientifique et la croyance religieuse sont incompatibles, cela voudrait dire que l’on ne peut expliquer quelque chose, que par l’une ou l’autre façon et qu’il y en aurait toujours une d’exclue. Conviction intime, concernant l'existence d'un être, la réalité d'une situation, la probabilité d'un évènement. Mais il y a deux ans et demi, une publication reculait de 100.000 ans l’âge de l’espèce humaine. Coup de pouce : Relevez, dans le texte, les adjectifs qualifiant la croyance … Si bien que les philosophes définissent généralement le savoir comme la croyance en des choses vraies : dans l’ensemble des choses crues, il … Einstein et Dieu : un scientifique peut-il ... aux aspects formels d’une croyance. LAMBERT D. (1999) : Sciences et théologie. Il s’agit, par exemple, d’associer les jours du récit de la Genèse aux différentes ères géologiques ou encore l’image de montagnes se déplaçant (évoquées dans un verset du Coran) et la tectonique des plaques. L'intégrale du programme sur france.tv Enquête réalisée auprès d’élèves de terminale en Belgique francophone », Revue de didactique des sciences religieuses, n° 2, p. 14-29. Dans le domaine des sciences expérimentales et exactes, une proposition n’est scientifique que s’il est possible de la confirmer ou de la réfuter rationnellement. Toute conjecture dont on ne peut démontrer ni l'exactitude ni la fausseté n'appartient pas au monde des sciences. est une croyance vraie pour un individu qui affirme ce savoir mais qui ne sait pas l'expliquer. À ce titre, le statut d’un résultat obtenu par des chercheurs est celui d’une hypothèse, il n’accède à celui d’un savoir qu’après avoir été vérifié et confirmé par des équipes indépendantes. fh� Il convient de créer un climat propice basé sur la sécurité affective, le respect, la reconnaissance, etc. scientifique dans le but de découvrir des régularités dans son objet d'étude, de les décrire, de les expliquer pour en comprendre les déterminismes et mécanismes et, éventuellement, d'utiliser ces connaissances pour prédire, contrôler et modifier la réalité », jusqu’à ce qu’elles soient falsifiées et … 2Notre préoccupation plus générale, en amont de la question spécifique de l’acceptation ou non de la théorie de l’évolution, est celle de savoir dans quelle mesure les élèves, au terme de l’enseignement secondaire, ont acquis ou non une conception « sécularisée » de la science. Pour moi, il n’y a pas de vérité absolue, puisqu’elle est constamment mise à l’épreuve du temps, de l’expérience, de l’évolution du monde. Les opinions et les croyances, qui sont notre pain quotidien, reposent certes sur des indices et bénéficient souvent d'un impressionnant consensus ; elles n'en constituent pas pour autant des certitudes jugées contraignantes par la raison. Il se distingue d’une croyance ou d’une opinion. MINOIS G. (1990) : L’Église et la science. Quoiqu'il en soit, on présente en général la croyance comme la relation de l'esprit à une proposition et le savoir comme la relation de l'esprit à un fait. (→ renversement croire et savoir de la confusion 2 : la distinction entre croire et savoir étudiée dans le II n’est pas sans soulever quelques ambiguïtés. Existe-t-il une vérité absolue ou n’est-elle que relative ? La réflexion de Einstein part d. La connaissance serait une croyance vraie justifiée : Reformulation en termes de conditions nécessaires : croyance : au sens (1), adhésion, assentiment à un contenu de pensée, une proposition. Les données, les résultats, peuvent changer. Certaines croyances perdent du terrain et parfois meurent, mais d'autres continuent de naître. Type de positionnements possibles entre sciences et croyances religieuses4. Car le savoir, d’un certain point de vue, est aussi une croyance : on croit qu’il est vrai que l’herbe est verte et que deux et deux font quatre. et d’apprendre à penser de manière plus complexe, autonome et critique, en passant notamment du « nous » au « je ». Le créationnisme : savoir au croyance (Belin – enseignement scientifique Tale) Le créationnisme : savoir au croyance (Belin – enseignement scientifique Tale) Montrez que les mouvements créationnistes actuels appartiennent au domaine des croyances religieuses et que, de fait, ils se différencient d’un savoir scientifique. Les théories scientifiques prétendent dégager certaines lois régulières expliquant les phénomènes physiques, ou bien établir indubitablement des démonstrations mathématiques. On quitte dès lors le domaine de la science chaque fois que l’on invoque des facteurs surnaturels. 34Il conviendrait bien sûr, en matière de recherche, d’examiner plus en profondeur les facteurs explicatifs des constats effectués et de tester plus systématiquement les dispositifs didactiques suggérés. 3) Est-ce le doute ou la certitude qui caractérise l'esprit scientifique ? Cela passe toute croyance. Une fois formalisé, un savoir existe de manière indépendante. ), ainsi que leurs implications en matière de gestion de la diversité culturelle et des convictions, en matière d’éducation à la citoyenneté ou de formation des enseignants. • - tracer une ligne de partage claire entre une conception scientifique et une conception religieuse ( texte De Darwin) • - différencier savoir et croyance, avoir une démarche critique 23Les différences importantes observées entre élèves de religions différentes, à la fois en termes de rapport aux Écritures sacrées ou d’adoption d’une conception sécularisée de la science, renvoient à des facteurs explicatifs nombreux (historiques, sociologiques, cultuels, religieux) qui mériteraient de faire l’objet d’une analyse beaucoup plus approfondie dépassant le cadre de cet article. ⬥ En sciences, on recense des faits, des observations, on formule des hypothèses, des résultats d’expériences, puis on en tire des interprétations et des conclusions. que les sciences humaines (sociologie, lettres, histoire, etc.). On this basis, it suggests a few avenues for action on the pedagogical and didactic levels, so as to lead students to better differentiate science and religion and avoid any form of instrumentalization of one by the other. • science, scientifique, jadis : scient (au sens de “savant”) et le tour figé à bon escient. Dans une perspective sensiblement différente, Lambert (1999) désigne, sous le vocable « articulation », des essais de mise en relation indirecte entre science et théologie, passant par la médiation d’approches philosophiques telles que l’éthique, l’herméneutique ou la métaphysique et évitant en principe toute forme de rapprochement direct entre un passage des Écritures et un énoncé scientifique. La croyance est le processus mental expérimenté par une personne qui adhère à une thèse ou une hypothèse, de façon quelle les considère comme vérité, indépendamment des faits, ou de l'absence de faits, confirmant ou infirmant cette thèse ou cette hypothèse. Les deux manières de croire — l'opinion et la conviction — impliquent une décision de liberté, alors que l'élaboration du savoir repose sur la vérificabilité de ses résultats. 17Les trois premières conceptions peuvent être qualifiées de non sécularisées, dans la mesure où la science est, à des degrés divers, sous le contrôle du religieux et qu’elle n’est pas autonome ou indépendante par rapport à lui. Une réflexion plus large sur les caractéristiques de différents discours mérite aussi d’être envisagée. Ajoutons aussi qu’en cas de crispation identitaire, dans un contexte de dévalorisation perçue de leurs croyances ou de leurs caractéristiques culturelles, ce qui est parfois le cas dans le cadre de l’immigration, des élèves pourraient, par un processus de sur-valorisation ontologique (Heine et al., 2008) et/ou d’(auto)-assignation identitaire (Mathieu, 2011), faire passer au premier plan une composante de leur identité qu’ils jugeraient essentielle, par exemple leurs croyances religieuses et certaines conceptions non sécularisées qui pourraient leur être associées. Dans ces deux cas, aucun effet statistiquement significatif de la filière d’études ne peut être mis en évidence. GOULD J. Cette posture se fonde notamment sur le principe selon lequel la démarche scientifique s’est construite par ruptures et dépassements successifs par rapport à un premier niveau d’explication mythologique ou religieux développé par l’être humain face à l’univers. Les enjeux en présence sont suffisamment importants pour qu’un cadre clair et précis puisse être défini et mis en œuvre, en concertation avec l’ensemble des acteurs éducatifs concernés. endobj Elle concerne aussi bien les sciences dures (mathématiques, physique-chimie, biologie, etc.) Les objectifs sont de mettre en commun des réflexions et des contenus qui abordent un aspect du sujet et d’accompagner les professionnels de la médiation dans l’appropriation de ceux-ci. La tentation peut dès lors être grande – c’est ce que nous appelons le concordisme sous sa forme « classique » – de vouloir lire le « livre de la Nature » en fonction des catégories conceptuelles du « livre de la Parole », dans le but, en particulier, de chercher à « confirmer » par la science ce que les Écritures auraient révélé, ou plus largement, d’établir une forme d’alliance entre sciences et Écritures (ou théologie), sous l’autorité de ces dernières. José-Luis Wolfs, « La concurrence entre savoirs scientifiques et croyances religieuses à l’école », Revue internationale d’éducation de Sèvres, 77 | 2018, 103-112. AROUA S, COQUIDE S., ABBES S. (2012) : « Controverses dans l’enseignement de l’évolution. 22Quatrième constat : la probabilité, pour les élèves croyants, d’adopter une conception sécularisée de la science tend à être plus élevée s’ils attribuent aux Écritures sacrées le statut de « récit symbolique et/ou mythique » plutôt que celui de « récit réaliste » : 30 % contre 8 % chez les musulmans, 33 % contre 12 % chez les protestants et 66 % contre 36 % chez les catholiques. <> Propone un marco de análisis que permite entender mejor las posiciones que pueden adoptar respectivamente ciencias y creencias religiosas así como los resultados de una encuesta realizada en Bélgica francófona sobre este tema con un muestreo de 1400 alumnos de bachillerato. Quelques éléments d’histoire des sciences sont donc indispensables. L’un consiste à analyser, dans une perspective le plus souvent comparatiste et internationale, les conceptions d’acteurs éducatifs à propos des sciences et des positionnements entre sciences et croyances religieuses. En voici quelques-unes, à titre d’illustration : Le capitalisme est-il une religion moderne ? 5 Il est important de préciser qu’aucune question ne portait sur la théorie de l’évolution, afin d’examiner les conceptions sécularisées ou non sécularisées de la science chez ces élèves, en dehors de ce sujet spécifique. Comprendre la nature du savoir scientifique et ses méthodes d’élaboration Le savoir scientifique résulte d’une construction rationnelle. 12 À titre d’exemple, une exposition itinérante, organisée en Belgique francophone en 2007 sur le thème « À la découverte de l’âge d’or des sciences arabes », a permis à de nombreuses classes de prendre conscience de la richesse de cet apport et de renforcer les liens d’estime et de respect entre cultures différentes. Courriel : jwolfs@ulb.ac.be, Voir la notice dans le catalogue OpenEdition, Plan du site – Contact – Crédits – Mentions légales – Flux de syndication, Nous adhérons à OpenEdition Journals – Édité avec Lodel – Accès réservé, Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search, Enquête auprès d’élèves de terminale en Belgique francophone et pistes pédagogiques, Revue internationale d’éducation de Sèvres, La concurrence entre savoirs scientifiques et croyances religieuses à l’école, The competition between scientific knowledge and religious beliefs at school. ». 10(5) « Nous n’avons pas à chercher dans l’Écriture un enseignement proprement dit de l’astronomie (…) et l’intention du Saint-Esprit est de nous enseigner comment l’on doit aller au ciel et non comment va le ciel… »2 (Galilée). x��V�n�@}G��ю�f��])Je��DpRUIPJ!j�j��/���]Cq�H���Ϝ�9sf����N�����|k6lD�}��'��2Ω���f��0��t�ـ���a;��B�G��D Ainsi, chez les élèves musulmans, la proportion d’élèves ayant une conception sécularisée de la science est très faible dans les trois filières d’études (8 %, 16 % et 14 %). La proportion d’élèves attribuant à celles-ci le statut de « récit réaliste »10 (plutôt que « symbolique » et/ou « mythique ») est de 74 % chez les élèves musulmans, 57 % chez les protestants et 20 % chez catholiques. Il s'agit ici de la vérité d'autorité, qui est de prendre pour vrai ce que quelqu'un de supérieur nous dit car c'est un expert, un savant, un Homme plus âgé par exemple. 21Troisième constat : le rapport aux Écritures sacrées varie très fortement, au sein de cet échantillon, selon les religions considérées. 9(4) La recherche d’une complémentarité entre science et religion, sous des formes autres que concordistes, basée sur la reconnaissance de la différence de nature fondamentale entre les deux registres et un respect clair de l’autonomie de la science. De plus, il faut savoir que à l’époque ... (cf. Elle est, de nos jours, au centre de maintes recherches scientifiques. ⬥ La démarche scientifique repose sur le principe du questionnement. C’est le cas en particulier aujourd’hui des tenants du « dessein intelligent » (intelligent design).